1. |
Singe d'une nuit d'été
06:04
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Je suis un singe; J'habite en ville. Pour m'amuser...
Je préfère les lianes à Villeray lorsque je veux m'amuser.
Tu es un singe; T'habites en ville.
Mais, cet été, Quelques temps tu iras t'exiler...
Dans la jungle de mâles en rut qui ne pensent qu’à sous ta jupe.
Ils sont si nombreux et insignifiants.
Je suis un singe; J'habite en ville.Pour m'amuser...
Je préfère les lianes à Villeray lorsque je veux m'amuser.
Tu es un singe; T'habites en ville.
Mais, cet été, Quelques temps tu iras t'exiler...
De la ville, ses prétendants et leurs valeurs de militant.
Ils sont si nombreux et bien imposants.
Non, c'est pas mêlant !
Tous les primates, même les macaques,
De par nature, s'arrachent ta fourrure...de lémure!
Je suis un singe; J'habite en ville. Pour m'amuser...
Je préfère les lianes à Villeray lorsque je veux m'amuser.
Tu es un singe; T'habites en ville.
Mais, cet été, Quelques temps tu iras t'exiler...
Dans la jungle, ou de la ville; Tous pareils. Oh oui, tous avides.
Nous sommes si nombreux et trop dépendants.
Welcome to the jungle baby
It's my kind of Town
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2. |
Nébuleuse
06:43
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Te souviens-tu de nous, les pieds dans l’aube
Quand nos corps entremêlés projetaient une ombre
Que les rayons dans tes cheveux ont éclairée ?
Nous nous aimions
La nébuleuse a déposé
Un large voile sur le passé
J'ai oublié; raconte encore
Te souviens-tu de nous, étendus au sol
Quand parmi les décombres, tu t’es endormi,
Mais, les yeux clos, tu me voyais te regarder ?
Nous nous aimions
La nébuleuse a déposé
Un large voile sur le passé
J'ai oublié; raconte encore
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3. |
Bojack
03:33
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Émeraude brume à la cime des dunes chasse mes tracas diurnes M'arrache à mon corps, j'ignore où est le nord, je m'expulse du décor
Ma quête, ma destinée
Le tout s'enflamme, part en fumée
Je brûle le bat par les deux bouts
C'est la combustion de mes atouts
Songe d'houblon, rêve fou d'amertume noient mes nuits une à une M'emmène au large, m'engourdit le visage, mais quel heureux naufrage
Ma tête p'is mon body,
Qui n'ont ja-ja-jamais navigué, en santé,
Maintenant chavirent
Je n’peux y échapper
Émeraude brume à la cime des dunes chasse mes tracas diurnes Songe d'houblon, rêves fous d'amertume noient mes nuits une à une
Mes cheveux emboucanés,
Comme une épave sur le brasier
Et dans la mer de mes démons
Je mets le feu à mon salon
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4. |
T.O.C.
01:30
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5. |
La sauce
03:02
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À tous les vendredis soir
Et à la même heure
Jamais je n'altère; Je mange un pâté au saumon
Avec d'la béchamel onctueuse
Si somptueuse
Que ma maman m'a autrefois appris à cuisiner
Fais suer les oignons dans l'beurre
Ajoute un peu de farine blanche
Mélange le tout; obtiens ton roux
Ajoute le lait; brasse un bon coup
Assaisonne au goût
Tout à coup la vapeur danse
Au-dessus du liquide en effervescence
Prends place à table
Le souper est servi
En famille, entre amis
Toujours de circonstances
En vitesse, en vacances
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6. |
Routine blues
05:10
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Le jour se lève du mauvais pied, à bout de nerf et fatigué.
Plus ça change, plus c'est pareil; tôt le matin ou bi’n la veille.
Sais-tu quel jour on est ?
Chaque jour le même refrain qui m'ecchymose au quotidien.
(Qui traine ma mine basse me blesse et me blase)
Chaque jour le même refrain; routine blues à temps plein.
La nuit tombe à la renverse dans la défonce et dans l'ivresse.
Plus ça change, plus c'est pareil; tard le soir ou au réveil
Sais-tu quelle heure il est ?
Chaque jour le même refrain qui m'ecchymose au quotidien.
(Cette cassette qui sans cesse se répète)
Chaque jour le même refrain; routine blues à temps plein.
À la lumière qui bouscule dans la pénombre où tout bascule.
Plus ça change, plus c'est pareil; sous la lune ou au soleil.
Sais-tu? Moi je sais p’u.
Chaque jour le même refrain qui m'ecchymose au quotidien.
(Qui m’ennuie à mourir d’envie d’en finir)
Ça fait longtemps qu’ça mène à rien. Trop longtemps
(J’me ronge le frein)
Routine blues à temps plein
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7. |
Médecin légiste
06:28
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Mon corps regorge de mystères et d'indices
Pantois, le médecin n’y voit que des viscères
Rigor mortis
Médecin Légiste
Au plus profond de mon sommeil,
J'apporte ma peine, mon secret, mais rien n'y paraît
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